NYC UNPLUGGED TOUR REPORT


FRENCH / CASTELLANO:

Jour 1
Départ de toute la troupe depuis Genève pour la plupart, à l’exception de Bastien (batterie) venu depuis Londres, Cédric (Basse) depuis Milan et notre ingé son Boulard quelque part en Allemagne, après sa tournée avec les copains de Promethee. On sentait une certaine nervosité dans l’air, sachant que pour pas mal de groupes l’arrivée sur le sol américain n’est jamais simple et que beaucoup se sont faits refouler pour des questions administratives. Par chance les dieux du Valhala étaient avec nous et nous n’avons pas eu de soucis. Une fois sur place, après un voyage assez détendu, le rendez-vous est donné au restaurant mexicain La Esquina situé à proximité de Soho et très réputé pour ses tacos. Très vite, nous nous sommes aperçu que le froid de New York City est très envahissant et violent. Nous avons passé une soirée de retrouvailles passablement arrosée, avant de se disperser à nouveau à travers NYC (Brooklyn, Queens et Midtown), car étant un crew de plus 10 personnes, il était difficile d’être logés tous au même endroit. Avant de se quitter, on s’est répété qu’il était important de se reposer, car NYC ne fait pas de cadeaux et encore moins aux musiciens. Mais dormir n’allait pas être easy…

Día 1
Al tener a los miembros de la banda desperdigados por Europa entre Milán, Londres y Ginebra, habíamos quedado en una taquería mexicana llamada La Esquina, cerca del barrio de Soho, para reunirnos una vez aterrizados. Había cierto nerviosismo porque, sabiendo cómo son los americanos, teníamos miedo de no pasar la aduana (o vete tú a saber cuál sería el problema). Hicimos incluso apuestas imaginando a quien le caería el marrón, pero todo salió de perlas y, con unos mojitos y ya con los pies en Manhattan, nos reunimos para conquistar el mundo. Al ser una crew de más de 13 personas tuvimos que alojarnos en diferentes barrios de la ciudad. Nos repetimos varias veces que era muy importante descansar y no cometer demasiados excesos, porque en esta ciudad no nos haría regalos. Sabíamos a lo que íbamos, y eso era pelear como suele ocurrir cuando vamos al Reino Unido y las condiciones pueden ser precarias.


Jour 2
La journée du premier concert a commencé avec quelques obligations en matière de backline. Retrouver d’abord notre ancien batteur et membre de la CardiaC Family Michel Maurer pour que Bastien fasse le plein en matière de cymbales et caisse claire, nos guitaristes se sont ensuite rendus dans divers magasins pour se fournir en câbles et dieu sait quoi, ainsi qu’éventuellement acheter une guitare ou deux. Julien avait de toute façon prévu la location d’une bonne Taylor au réputé Studio Instrumental Rentals, et pour un prix très raisonnable. Par contre, se balader en ville avec -15C° avec les guitares et tout le bordel à travers Manhattan n’était pas une mince affaire. Même si on est habitué à des températures assez basses chez nous, c’était de loin pas pareil là-bas, avec le bonnet même dans le caleçon ! Une fois arrivé le soir à Harlem, au mythique Shrine World Music Venue, on s’est très vite aperçu qu’il n’y avait aucun accueil d’artistes. Même sachant qu’un soundcheck était hors de question et qu’on venait faire la guerre, on s’est retrouvé catapulté dans un milieu peu familier : avant nous un groupe de musique tropicale faisait danser une salle remplie d’afro-américains en extase, après nous un groupe de reggae prenait le relais. Soirée de dingue, sans parler que c’était le weekend spécial All Star de la NBA diffusé sur les écrans géants. Autant vous dire que le public n’attendait pas sur le set acoustique de CardiaC pour mettre le feu : mis à l’épreuve et face à la débandade du public qui n’était pas venu nous voir, CardiaC se donnait à fond pour ramener les spectateurs à leur place et les charmer…à se demander si c’est le froid extrême à l’extérieur, Shaquille O’neil sur les écrans ou le bourbon qui ont retenu les gens de partir ! Dans le chapeau, 1 dollar, et pourtant le bar avait cartonné à juger le cachet final. Pour finir, succès mitigé pour notre première date devant environs 50 personnes, avec un tiers de gens présents au départ qui nous disaient que c’était pas trop mal, et cela pendant que la police faisait une première descente dans le club. Avec une sécurité plus tendue pour nous, c’était le moment d’aller boire des coups dans le bar d’à côté…rentrée en métro pour la plupart à la clé.

Día 2
Rápidamente nos dimos cuenta de que las temperaturas bajo cero eran bastante extremas; patear la ciudad era casi utópico y ponerse un triple pantalón de pana era casi obligatorio. Teníamos planeado recoger nuestro backline y pasar por algunos tiendas míticas de instrumentos. En primer lugar, nuestro antiguo miembro batería de la banda y de la CardiaC family Michel Maurer tenía preparadas unas cuantas cosas. Nuestro hacha Julien tenía, por su parte, alquiladas unas guitarras estupendas en el reputado Studio Instrumental Rentals. Con -15C° llegamos a una sala muy particular situada en Harlem: The Shrine World Music Venue. Nada más llegar, vimos como 150 afroamericanos bailaban como unos posesos música tropical. Como es costumbre en Nueva York, no hay presentaciones, recibimiento, cariñitos, ni tampoco soundcheck. Cabe indicar que ese fin de semana tenía lugar el All Star de la NBA, y las pantallas de la tele daban muestras de ello. No fue un concierto fácil, aunque afortunadamente llevábamos a nuestro querido técnico de sonido Boulard quien se las apañó estupendamente. Era curioso ver como el publico reaccionaba a nuestra música y como el promotor se le había ocurrido meternos en una fiesta con un cartel así. La mitad de la gente fue a la barra a tomar algo y tuvimos que remar a contracorriente todo el set. ¡Eso sí, después de nosotros tacaba una banda de reggae espectacular que lo clavo! A pesar de que nos defendimos bien, aquella noche nos dejo un sabor de boca surrealista. Harlem era un barrio entrañable y una patrulla de policía estaba empapelando gente en la sala; la electricidad subía por momentos. Nos toco marcharnos a tomar la última a otro lado.


Jour 3
Une journée avec un vent très fort rendait la ville difficile d’accès. Le petit jet-lag commençait également à se faire sentir et la nuit ne servait à rien. Très vite pour certains, le thé au bourbon est devenu la boisson de rigueur (Hot Toddy), alors que pour d’autres la bière allait nickel, mais en tout cas personne n’enlevait son écharpe. Afin de mieux préparer le concert le soir certains ont profité pour se changer les idées en allant visiter des monuments ou des coins stéréotypes genre Times Square etc. À la tombée de la nuit, le groupe devait jouer, cette fois seul, au Branded Saloon pour une date toujours compliquée pour les programmateurs et les groupes : la Saint-Valentin…bref, pas un cadeau. Rendez-vous donc dans une salle située à Brooklyn, dont l’ambiance était sensiblement plus western que la veille et l’esprit rodéo était implicite, tout comme l’état du matériel passablement « fucked up ». Heureusement qu’on avait une fois de plus notre Boulard pour régler tous les soucis techniques avec les moyens du bord. Autant vous dire qu’il n’y avait pas d’accueil et le programmateur n’étant pas là, c’est le barman qui nous a ouvert la porte du matériel, et c’est avec un sourire sincère qu’il nous a dit « démerdez-vous les gars, moi c’est les drinks ». Bref, du coup on a décidé de prendre notre temps sans pression, et cela a permis à certains de regarder un bout du match All Star (NBA) avec un bon burger et le son qui venait du sous-sol de la salle, où des bourrés jouaient au billard. Au final, un endroit fort sympathique où le groupe a fait une bonne prestation et retrouvé des sensations et une dynamique pas tellement présents la veille. Le public n’était pas nombreux, mais faisait beaucoup de bruit et tout sourire : CardiaC était enfin à la maison, et certaines personnes présentes ce soir-là allaient même revenir aux autres concerts prévus ! Après le show, les membres de l’équipage furent les derniers à partir du club, après plusieurs invitations cordiales du patron…


Día 3

Las noches eran cortas y los días largos. ¡Nuestro cuerpo ya se estaba acostumbrado a beber Hot Toddys (té con burbon) para combatir el frío! Todo resultaba bastante sobrenatural; cada calle te recordaba a alguna película y el frío azotaba con más fuerza en nuestros caretos resacosos. Esa noche tocaba cambiar de barrio y de ambiente. En Brooklyn había una sala rollo Texas y Chuck Norris con patatas. Fue sorprendente llegar a ella y ver que nada estaba montado, que el responsable de la sala no estaba, y que a nadie parecía importarle una mierda. Era el día de San Valentín. Después de insistir al barman, que nos repetía que no era su trabajo, nos abrió una bodega llena de instrumentos olvidados. Boulard alucinaba, ya que no había visto una mesa de mezclas tan deteriorada en su vida; estábamos en contacto con la precariedad. Afortunadamente, sacamos aquel concierto con profesionalidad gracias a que nuestro técnico se había transformado en McGyver y había reparado prácticamente la sala al completo. ¡Su tiempo le costó! La gente presente nos hizo sentir un poco más en casa y empezábamos a ser felices en mitad de la cruel realidad americana. Muy buen ambiente, risas, y humildad ante todo. También cabe decir que, al igual que la gente escuchaba encantada nuestro concierto, nadie compraba nada; la economía no parece estar para muchos trotes. Como era de esperar, terminamos bebiéndonos hasta el agua de los floreros hasta que cerraron.



Jour 4

La neige a fait son apparition et rendait la ville encore plus inaccessible. Les distances entre nous et entre les différents quartiers, les touristes en quête de stéréotypes à photographier, les bars et le froid étaient nos principaux ennemis. À la tombée de la nuit, une fois dans la salle de concert, NYC nous semblait plus abordable, surtout après avoir bu quelques petits bourbons. Jouer au Palisades, un salle située à Brooklyn, dans un point du quartier difficile d’accès avec peu de taxis dans les parages, a été pour nous du pain béni. Là, on était dans une zone beaucoup moins confortable économiquement et ça se sentait. C’est pour cela même que Palisades est une salle historique dans le milieu culturel de la ville, mais aussi dans le milieu du Hardcore. C’était donc pour nous un grand honneur se retrouver dans l’âme de l’underground, de jouer sur une scène qui a vu naître par exemple Gorilla Biscuits ou couronner récemment le succès de Trash Talk. Bref, depuis l’extérieur ça n’avait pas l’air d’être une salle du tout : difficile à trouver, et même si la moitié du groupe était prise dans les embouteillages, l’autre perdue dans le métro (bravo!) et qu’on était en retard, l’organisation était pour une fois contente de nous voir car le premier groupe qui venait de New Jersey venait d’annuler leur show. « Putain vous venez de la Suisse et les autres dudes sont même pas capables de prendre leur voiture ! », voilà les premiers mots de la part de l’organisateur qui ressemblait à Kurt Kubain. Le cadre était plus familier et accueillant que les autres salles passées, et il y avait même un backstage étroit, entièrement tagué et sans sécurité, mais où la confiance semblait régner. La scène : sans décoration, sans charme, du cru, pas de chichi ! Le show commence à l’heure et on a réussi même à prolonger notre set à 45min au lieu des 30min prévues, grâce à Boulard et un line-check efficace. La salle à moitié remplie (pour un lundi soir) avec environs 100 personnes, répond positivement à nos chansons et le groupe fait son meilleur concert. La fête était assurée, et les autres groupes super sympas, chacun dans son délire, mais plus portés sur l’herbe que l’alcool. Les gens sur place nous dévoile la réalité de la ville : peu de gens ont de l’argent et peuvent se permettre de s’acheter un putain de cd ! D’ailleurs, ce soir là c’est le crew de CardiaC qui a certainement fait la moitié de la caisse du bar…Autre chose qu’on a constaté, c’est qu’une fois tous les concerts terminés, le staff de la salle avait très envie de fermer « eh les gars c’est lundi ! ». On savait pas si on avait trop fait les cons ou si la culture du verre de l’amitié n’est simplement pas la même que chez nous. L’équipe nous invite amicalement d’aller faire la bamboula ailleurs. Une fois dehors au milieu de la neige et sous les rails de train, le crew trimbale ses instruments jusqu’à arriver dans un bar de chicanos où les chicken wings ressemblaient plus aux doigts de Pepito qu’à autre chose, la bière pas chère et des gars qui essaient de nous vendre des TV à 10 dollars. Belle soirée, que du bonheur, mais quitter les lieux n’était une fois de plus pas une tâche facile. Pas de bus, pas de métro et les taxis … « eh taxiiiiii », « putain ça caille bordel ! » . Bonsoir les rires Brooklyn !

Día 4
La nieve había pintado las calles de blanco y complicaba la conquista de la cuidad. No era cosa fácil. Además, el concierto estaba en una de las zonas más jodidas de Brooklyn. Llegar a la sala de concierto Palisades no era fácil y, desde fuera, no parecía que allí hubiese haber nada. Debajo de unos puentes con raíles, uno de los corazones del hardcore de Nueva York guardaba uno de sus mejores secretos. En mitad de unas calles chungas, tuvimos la suerte de tocar en un lugar hoy ya mítico por ser la cuna de muchas corrientes musicales que inspiran el mundo mundial. Tocar en un festival con otras cinco bandas rock fue la repera. Por fin tocábamos en un sitio donde las distancias entre la gente, gerentes, promotores y músicos hablaban con la misma naturalidad que tenemos en Europa. Sin tanto consumismo y sin tanta prisa. Dimos un concierto bastante molón y sentimos que llegábamos más a la gente; se sentía, se agradecía, y era todo más real y transparente. La fiesta termino en un garito algo mexicano (y un poco sospechoso) en una de las callejuelas cercanas de la sala. Después de comer alitas de pollo que parecían dedos de difunto con picante, rechazar la compra de una televisión por 10$, y evitar una pelea surrealista, decidimos irnos a la cama.







Jour 5

Jour Off. Journée idéale pour visiter le Moma, marcher partout à travers la ville et faire quelques achats, etc. Soirée dans un restaurant branché et un peu trop cher pour l’équipe qui a toujours du mal à gérer les « tips » (pourboires astronomiques obligés).

Día 5
Día Off, aprovechamos para fotografiar todos los clichés posibles y visitar estereotipos varios, como el Museo de Arte contemporáneo. Por supuesto, tomamos más tés con whiskey nacional.


Jour 6
Jour Off. Journée prévue pour faire des photos avec le CardiaC crew, entre autre au « Top of the Rock », mais qui se finit au Greenwich Village à boire des shots (10$ 4 shots !) dans une gangsta Shisha bar. Soirée low budget, clientèle bonarde, le crew se déhanche, on est au top !

Día 6
Segundo día off. Nos fuimos al Top of the Rock para hacernos unas fotos de promo y luego nos fuimos al Village de Manhattan a tomar chupitos por 2$. ¡Otra fiesta que acabó con alegría!
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Jour 7
Changement de quartier pour deux dates dans le fameux quartier du Lower East Side, coin de grande renommée culturelle, autre fois très agité, mais aujourd’hui plus aisé économiquement. C’est ici qu’ entre autre, les créateurs du punk hardcore new yorkais sont nés. Vinnie Stigma, leader spirituel du mouvement et patron d’Agnostic Front tient son fameux New York Hardcore Tattoo. Le lieu culte se trouve à 100 mètres de la réputée salle Pianos où l’on joue ce soir là. Bastien, Fab et Boulard ont tous pris rendez-vous pour prendre leur dose d’encre avec les pointures du shop. La suite de la soirée sera de plus en plus surréaliste en matière de rencontres. Notre batteur passe un bout de sa journée avec Vinnie Stigma, et le délire débouche sur la venue de Vinnie et de son crew à notre concert ! Le tout dans une salle qui nous accueille et nous laisse faire un soundcheck pour la première de la tournée. Le public est chaud, le son est bon, tout se passe à merveille. Cerise sur le gâteau, notre ancien batteur Michel Maurer vient faire un featuring sur le morceau « Aerea ». Il fera le doublé le lendemain, que du bonheur. Vinnie et son crew disent aimer notre musique, on est sur le cul car on aurait aussi aimé jouer en électrique pour eux… Ils disent qu’ils viendront le lendemain avec plus de monde et qu’ils veulent nos albums…On est incrédule ! A la fin des concerts, la salle se transforme en une sorte de boîte de nuit, et des gens venus nos écouter nous proposent même d’aller à une soirée VIP de la Fashion Week. C’est trop, il y en a qui ne savent pas dire non…

Día 7
Concierto muy importante en el barrio Low East Side, cuna cultural y de reivindicación durante décadas. Tres de nuestros chicos aprovecharon y se fueron a tatuar al reputadísimo New York Hardcore Tattoo, con tan buena suerte que el jefe e inventor del hardcore, Vinnie Stigma, ya un poco mayor, se animó con su gente a venir a nuestro concierto situado a 100 metros, en la esplendida sala The Pianos, un lugar elitista. Fue, desde luego, nuestro mejor concierto. Una pasada, la gente se vino arriba. Había algo especial e irrepetible… ¡Gente de días anteriores! Incluso el bueno de Michel Maurer se animó a tocar con nosotros. La noche se cerró con la invitación a una fiesta privada de la Fashion Week. ¡Se nos fue de las manos!




Jour 8
La fatigue commence à se faire sentir passablement après les nuits trop courtes, mais la météo est bien plus clémente. Journée ambitieuse pour tout le crew qui veut réaliser tout ce qui n’a pas été fait en matière de tourisme ou d’achat. Rendez-vous pour la dernière date au club Leftfield. On n’est pas au bout de nos surprises, car une agence de management indépendante gère la programmation de cette salle et tente de se faire de l’argent sur notre dos. Ils veulent nous faire jouer dans la petite salle au bout d’un couloir au lieu de la vraie salle du bas. On prend sur nous et avant même qu’on ait eu le temps de réagir, le crew de Vinnie Stigma est déjà là…promesse tenue ! Une fois de plus, le matériel de la salle est loin d’être du luxe, mais notre ingé son Boulard relève le défi haut la main : line-check 10 minutes pour 6 musiciens et on est parti face un à un public pas très nombreux mais parmi lequel il y a des têtes connues, revenues pour notre dernier show. Vinnie a même ramené sa femme ! Bref, concert cool malgré les conditions. Le tout se termine après 4-5 bars bien arrosés et des videurs de boite fort sympathiques. Une voiture de police qui arrête brièvement l’un des nôtres pour avoir pissé dans la rue, puis des burgers et des pizzas sont de rigueur…Surtout ne pas oublier la guitare dans un taxi !!

Día 8
Tocamos en la sala Leftfield en Low East Side, donde la promotora nos quería hacer el lío para que paguemos por tocar. Con un poco de mano derecha logramos enderezar la situación sin pagar y sin pegar a nadie, aunque poco faltó. De nuevo el material de la sala dejaba mucho que desear, y ante la adversidad, la espontaneidad: ¡Vinnie Stigma de Agnostic Front venia con sus colegas a vernos con las camisetas de CardiaC! No nos lo podíamos creer, eso era ya tremendo. Pese a gozar de un público más tímido, disfrutamos de lo lindo y dimos todo lo que teníamos. Noches para no dormir y nunca olvidar. Michel Maurer volvió al escenario para tocar “Aerea” y cerramos la noche con más y más burbon hasta que la policía detuvo a nuestro guitarra Fab por mear en la vía pública. ¡Menudo susto se llevó el pobre!

Jour 9
Retour pour l’Europe pour la plupart, sauf pour Boulard qui continue sa route vers le Canada. Le tour se termine dans un pub irlandais, avec des burgers pour changer. Après un bonne fouille bien approfondie pour Ricardo à l’aéroport (ses affaires auraient soit disant été en contact avec des explosifs !), l’expérience NYC prend fin dans l’avion United le plus pourri de l’histoire. See ya soon pour des nouvelles aventures l’Amérique!

Día 9
Vuelta a casa sin haber dormido, casi alcohólicos y con un control exhaustivo para Ricardo en el aeropuerto de JFK que lo dejó pálido. Parece ser que había estado en contacto con explosivos… ¡Seguramente granadas de whiskey! En América si no pones imaginación la ponen ellos. La gira mereció la pena, nos llegó al alma y volveremos. ¡La música nunca tuvo fronteras!